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vendredi, novembre 7, 2025

D1 LONATO 2024- 2025 : Quand le football se joue dans les bureaux, Haknour demande justice et transparence

Le CDF Haknour monte au créneau après la décision de la Fédération Togolaise de Football (FTF) du 14 juillet 2025, qui attribue une victoire par pénalité à l’Étoile Filante face à Gomido FC, match joué le 8 juin. Une décision qui, selon le club de Bafilo, entraînerait mécaniquement sa relégation en deuxième division, malgré un maintien acquis sur le terrain.

Dans un communiqué officiel, le club exprime sa « profonde déception » mais réaffirme sa « volonté renforcée » de défendre ses droits jusqu’au bout. Pour le CDF Haknour, cette relégation ne découle pas d’un manque de performance, mais d’un litige administratif entre deux clubs dans lequel il n’est ni impliqué ni responsable.

Les Académiciens du Rocher Bleu pointent du doigt un système qui crée lui-même des failles avant de s’en servir comme levier de décisions aux lourdes conséquences. « Les joueurs concernés disposaient de licences officielles délivrées par la FTF« , rappelle Haknour, pointant du doigt une gestion qui sème le doute sur la régularité et la transparence..

Face à ce qu’il considère comme « une injustice sportive manifeste », le club annonce son intention de saisir toutes les voies de recours, y compris le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

Lire aussi : D1 LONATO 2024- 2025 : Une fin de saison aux allures de feuilleton

Ce nouvel épisode relance un débat récurrent. Celui d’un football togolais qui, malgré ses ambitions de professionnalisation, continue de régler ses enjeux sportifs dans les bureaux plutôt que sur les terrains. Une réalité malheureuse, qui fragilise un championnat déjà en quête de crédibilité et de croissance.

Qui pour sauver le football togolais, en perte de repères constants de saison en saison ? Alors que cette question n’aura probablement pas de réponse, le championnat s’enlise dans des décisions de coulisses, au détriment de la crédibilité, de l’équité et de la passion des terrains.

Quoi qu’il en soit, c’est claire, Le club de Bafilo est debout, et le restera.

Reste à savoir si cette bataille juridique fera avancer la cause de l’équité sportive au Togo. Les jours à venir nous en dirons davantage.

LA REDACTION

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